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Israël - 23 décembre 2004
Par Smadar Ben Natah
Rapport envoyé par l’avocat de Tali Fahima, Smadar Ben Natah (tel : +972- 052-3589775)
Le dimanche 5 décembre 2004, Mme Fahima a de nouveau été transférée dans les locaux de la GSS pour interrogatoire pendant douze jours, en dépit du fait que le représentant du GSS avait admis au tribunal qu’il n’y avait pas de preuve avérée permettant de la poursuivre devant un tribunal.
Mme Tali Fahima, une militante de la paix de Kiryat-Gat soupçonnée d’avoir des contacts avec le leader de la brigade des martyrs Al-Asa à Jénine, Zakariya Zubeidi, a été arrêtée le 8 août 2004, et envoyée au GSS.
Le GSS (Shabak) soumet Mme Fahima à des punitions physique lors de ses interrogatoires.
Mme Tali Fahima, une militante de la paix de Kiryat-Gat soupçonnée d’avoir des contacts avec le leader de la brigade des martyrs Al-Asa à Jénine, Zakariya Zubeidi, a été arrêtée le 8 août 2004, et envoyée au GSS.
Les méthodes d’interrogatoire utilisées contre elle comprennent :
privation de sommeil, privation de nourriture, ficelage douloureux à une chaise pendant de longues périodes et harcèlement sexuel.
Au bout de 28 jours d’interrogatoire intensif, il n’a été trouvé contre elle aucune preuve.
Elle n’a pas été relâchée mais transférée en détention administrative à la prison de Neve Tirtza pour trois mois.
Au cours de cette période d’arrestation (du 5 septembre 2004 au 5 décembre 2004), Mme Fahim a été isolée des autres prisonniers.
Elle n’a pu avoir accès qu’à un nombre limité de livres, et privée du droit de téléphoner, excepté à son avocat.
Elle a reçu en permanence des punitions, isolement et refus de visites, de cigarettes, et empêchée de cantine.
Dimanche 5 décembre 2004, Mme Fahima a de nouveau été transférée dans les locaux de la GSS pour interrogatoire pendant douze jours, en dépit du fait que le représentant du GSS avait admis au tribunal qu’il n’y avait pas de preuve avérée permettant de la poursuivre devant un tribunal.
Au cours d’une rencontre avec son avocat en date du 7 décembre Mme Ben Nathan, elle s’est plainte :
1. D’interrogatoire durant des heures et où elle avait les mains dans le dos, étroitement liées à une chaise. Au cours des heures de visite, elle a aussi été étroitement menottée avec des marques clairement visibles aux poignets.
Malgré la demande de son avocat, le gardien de la prison a refusé de lui desserrer les mains, disant : «Ce sont les ordres».
Il faut se rappeler qu’une décision de Cour suprême d’Israël, 5100/94 (Comité contre la Torture en Israël versus Etat d’Israël) a interdit de ligoter les prisonniers, et de les menotter en guise de punition physique ou de moyen d’interrogation.
2. Tali Fahima n’a pas eu droit d’aller aux toilettes lors des interrogatoires pendant des heures. Ses questionneurs, y compris celui dont le nom de code était « Gil » lui a dit que les instructions des services de sécurité israéliens l’autorisait à lui interdire l’accès des toilettes.
3. Malgré les longues périodes d’interrogatoire qui se prolongent tard dans la nuit, on lui a demandé de se lever à l’aurore.Comme elle a refusé de le faire, on l’a interdite de cigarettes pendant 4 jours.
4. Mme Fahima est transférée dans les locaux d’interrogatoire les yeux bandées si étroitement qu’elle a des marques rouges très visibles sur le front,selon son avocat.
5. Les interrogateurs et les gardes masculins de la prison entrent en contact physique avec elle. On a fait comprend à Tali que les conditions et les méthodes pénibles utilisées contre elle le sont parce qu’elle exerce son droit de se taire.
Mme Fahima exerce seulement sont droit légal ce qui n’autorise d’aucune façon les autorités à la punir physiquement ni d’aucune autre façon
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